Aborder les questions financières avec vos enfants de la génération Z

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Scott Boyd

août 06, 2019

Stratégies d’épargne

Nous entendons tellement parler des millénariaux (ceux qui sont nés au début des années 1980) et de la façon dont leur influence a remodelé notre monde. Alors que la première vague de cette cohorte atteint le début de l’âge moyen et de ses années de gains les plus élevés, elle continuera d’exercer une influence considérable sur tous les domaines, des dépenses de consommation jusqu’aux politiques gouvernementales. Cependant, la prochaine génération, connue sous le nom de génération Z ou simplement les « Z », est sur le point d’éclipser les millénariaux en tant que génération la plus nombreuse de la planète.

Les Z sont vaguement définis comme les personnes nées juste avant le début du siècle. Les plus vieux de la génération Z sont donc dans leurs années collégiales et universitaires, et sont sur le point de se joindre à la main-d’œuvre. Un article récent de Bloomberg montre que la génération Z représente actuellement environ 32 pour cent de la population mondiale de 7,7 milliards. Elle dépassera bientôt la génération Y pour devenir la plus importante. Et tout comme les millénariaux et les générations qui les précèdent, les attitudes et les perspectives de la génération Z ont été façonnées par les événements uniques qu’ils ont vécus.

Par exemple, la génération Z est la première génération à grandir entièrement dans un monde numérique. Et bien que les millénariaux soient certes des utilisateurs numériques très à l’aise, les Z sont de véritables défenseurs du numérique. Ils n’ont aucune difficulté à vivre une existence numérique et ont adopté une mentalité consistant à se dire qu’« il y a une application pour tout ».

Événements clés qui ont façonné la génération Z

La génération Z a également grandi dans l’ombre de certains événements mondiaux marquants, dont la « Grande Récession » non négligeable du début des années 2000. Une étude menée par Charles Schwab & Co. révèle que plus de 80 % de la génération Z étaient assez âgés à l’époque pour comprendre à quel point le ralentissement économique a été dévastateur pour leurs parents et les difficultés financières qui en ont découlé pour tellement de familles à la suite de la récession.

L’étude de Schwab suggère également que cette expérience a laissé une impression durable sur la génération Z, et cela semble être confirmé dans un article de The Financial Brand. Selon les données de l’American Psychological Association, 81 % des jeunes adultes âgés de 18 à 21 ans aux États-Unis sont d’avis que les préoccupations financières sont l’une des principales sources de stress. Ce pourcentage est considérablement plus élevé que les 64 % signalés par la population adulte globale. Plus de 30 % des participants de cette catégorie d’âge ont cité la « dette personnelle » comme une autre source d’inquiétude majeure.

Aborder les questions financières avec vos enfants de la génération Z

La génération Z n’a jamais connu une époque où elle ne pouvait pas tout simplement se connecter en ligne et trouver instantanément la réponse à une question. Elle est donc très ouverte à l’apprentissage autonome. Cependant, les Z accordent également beaucoup de valeur aux conseils d’experts et à l’aide personnalisée. C’est particulièrement le cas lorsqu’il s’agit de l’éducation financière, et comme l’a signalé une étude récente au Royaume-Uni, les Z se tournent d’abord vers leurs parents lorsqu’ils ont besoin de conseils financiers.

En tant que parent d’un Z, vous pouvez aider votre enfant à se mettre sur la bonne voie financière en lui apportant les connaissances nécessaires pour prendre des décisions financières bien éclairées.

L’importance d’avoir un budget

La leçon financière la plus précieuse que vous pouvez donner à votre jeune Z est peut-être de l’aider à comprendre l’importance d’établir un budget. Comme nous l’avons mentionné dans cette vidéo Saversodes, il est essentiel que les jeunes qui débutent leur carrière sachent comment établir un budget réaliste qui consiste notamment à mettre de l’argent de côté pour leur avenir.

Éviter les erreurs courantes pouvant nuire à votre cote de crédit

La plupart des gens ne pensent pas souvent à leur cote de crédit, et il semble qu’ils soient encore moins nombreux à comprendre l’impact de leurs actes sur leur cote de crédit. Bien que votre cote de crédit globale ait une incidence directe sur votre capacité à obtenir du crédit, elle joue également un rôle dans la détermination de ce que vous coûtera un emprunt.

Les créanciers tiennent compte de votre cote de crédit pour évaluer le niveau de risque qu’ils assument en vous prêtant de l’argent, et leurs taux d’intérêt les plus bas sont réservés à ceux qui ont les meilleures cotes de crédit. Vous pouvez être approuvé pour un prêt même si vous avez une cote de crédit plus faible, mais vous paierez probablement une prime avec un taux d’intérêt plus élevé pour compenser le risque plus élevé.

Les cotes de crédit au Canada vont de 300 à 900, les cotes commençant à 650 étant jugées comme « bonnes ». Une note « excellente » commence à 750, et ces cotes sont généralement admissibles aux taux d’intérêt les plus bas. Pour en savoir plus sur ce sujet, lisez l’article du blogue Oaken « 5 erreurs courantes qui peuvent réduire votre cote de crédit ».

Stratégies pour vous aider à augmenter vos épargnes

Dans un récent blogue d’Oaken, nous nous sommes penchés sur le fait que prendre une longueur d’avance sur votre épargne peut vous rapporter des dividendes lorsque vous êtes prêt à prendre votre retraite. Pour les jeunes de la génération Z qui se joindront bientôt à la main-d’œuvre, la retraite peut sembler tellement loin qu’ils ne voient pas la nécessité de commencer à planifier tout de suite. Mais plus vous attendez pour commencer à épargner, plus il est difficile de compenser le temps perdu.

Considérez cet exemple : une personne qui commence à mettre de côté 100 $ par mois à l’âge de 25 ans, lui rapportant un rendement annuel moyen de 6 %, aura épargné un peu moins de 200 000 $ lorsqu’elle aura 65 ans. Pour atteindre ce montant, elle n’aura versé que 48 000 $ de ce total.

Comparez ceci à un autre jeune personne qui attend d’avoir 35 ans pour commencer à épargner 100 $ par mois. Dans son cas, à 65 ans, elle aura investi 36 000 $ dans son compte d’épargne et, en supposant le même taux de rendement annuel de 6 %, elle aura épargné un peu plus de 100 000 $. Cet exemple illustre la puissance de l’intérêt composé et la raison pour laquelle il est essentiel de commencer à épargner le plus tôt possible.

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